Deux jeunes types braquent une voiture, des flics de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) en planque... Un “saute-dessus” banal... sauf que l'un des deux braqueurs s'échappe, et les flics qui le poursuivent dans un parking désert sont mitraillés par un mystérieux tireur. Le second braqueur est stoppé violemment par un flic à cran et meurt à l'hôpital... Colère et consternation au commissariat où les tensions entre voie publique, BAC et IGS (Inspection Générale des Services) se doublent d'une enquête difficile pour retrouver le “tireur de flics”. C'est dans ce contexte tendu que Rivière présente à son équipe Claire Besson, une magistrate stagiaire qui vient sur le terrain...

Sous les yeux de Frane, les photos d'une fille de vingt ans, séquestrée et violée. C'est Mélissa, une jeune handicapée mentale passée au commissariat quinze jours plus tôt à la suite d'une agression. Les photos ont été amenées par un homme de 40 ans, qui présente bien, mais très, très mal à l'aise : il a trouvé les photos dans la chambre de son fils, Cédric, un garçon de 16 ans, et promis à un brillant avenir... Willy, lui a ramassé dans la rue un SDF pakistanais qui crache du sang. Norbert fait le rapprochement avec une enquête sur des ateliers clandestins, et apprend au passage que le pakistanais avait la tuberculose : il va devoir annoncer à Willy qu'il a peut-être été contaminé... Comme si Norbert n'avait pas autre chose en tête... par exemple Claire, la stagiaire magistrate au tailleur pistache, qui ne reste pas insensible à son charme...

La gérante d'une parfumerie porte plainte contre son employée qu'elle accuse de vol dans la caisse. L'employée c'est Sophiane, 20 ans, petite figure d'ange blessé qui se laisse passer les menottes dignement, sans sourciller. Une employée de parfumerie qui vole de l'argent pour s'acheter des produits de maquillage ! Pour Frane, ça ne colle pas. À l'hôpital, Norbert et Sandrine ont vu une gamine de 16 ans dans le coma : Leila s'est effondrée le matin, en classe, victime d'un traumatisme crânien. Entre la veille au soir et le matin, quelqu'un l'a battue violemment. Précision du médecin : la petite est enceinte de trois mois...

Une découverte de cadavre, c'est toujours une épreuve... Willy et Julie font appel à Frane, plus endurcie, pour les constatations : Régine Marquis, ancienne danseuse, gentille vieille dame, a succombé aux suites d'une fuite de gaz dans son pavillon. Le quotidien des flics de la voie publique. Mais Mme Marquis avait été cambriolée trois semaines plus tôt...

Bon père, bon mari, voisin serviable, Bernard Lemoine a “pété les plombs” quand la banque lui a refusé de suspendre le remboursement d'un prêt. Retranché avec sa femme et ses enfants, il menace de les abattre. Frane s'énerve : pas question de négocier. Sandrine échappe à sa vigilance et entre dans l'appartement...

Un braquage a eu lieu. La victime, un pompiste, s'en est tiré miraculeusement. Pendant ce temps, Sandrine est aux prises avec un personnage perturbé, l'ex-mari de Miss Morvan 89, à la recherche de ses enfants. Seuls au domicile de leur mère, ces derniers se sont mis en tête de n'ouvrir à personne. De leur côté, Norbert et Rivière découvrent un jeune homme de vingt ans, complètement désarticulé, sur le béton. Suicide ou meurtre ? Norbert penche pour la première proposition...

Tandis que Frane et Sandrine enquêtent sur le braquage d'une banque par deux hommes masqués, Willy part sur les traces du meurtrier d'un jeune garçon, retrouvé sans vie dans les vestiaires d'une salle de boxe. Accusé de graves manquements au code de déontologie, de violence sur détenus et de vol, l'inspecteur Norbert risque une révocation. Il passe en commission de discipline et son attitude insolente lui vaut une suspension administrative. De leur côté, Frane et Sandrine progressent dans leur enquête, tandis que Willy découvre que le jeune lycéen aurait en fait été tué accidentellement par d'autres adolescents. Seuls points positifs dans la grisaille du quotidien : la grossesse de Sandrine se présente sous les meilleurs auspices, tandis que Rivière et Frane, devenus amants, se soutiennent mutuellement...

Magali, une prostituée, est découverte en pleine overdose par le commandant Rivière, qui avait promis au père de la jeune fille - un détenu - de faire tout son possible pour retrouver l'adolescente disparue. Mais Magali meurt quelques heures plus tard à l'hôpital. Rivière se lance sur les traces d'un flic ripoux à qui Magali servait d'indic. Frane et Sandrine, de leur côté, enquêtent sur une gamine maltraitée par ses parents et qui, privée de lumière et de jouets, est contrainte de vivre dans un placard. C'est alors que Sandrine ressent de violentes douleurs au ventre. Conduite aux urgences, la jeune femme fait une fausse couche...

Une adolescente est retrouvée morte. Elle se serait suicidée en se tranchant les veines. Dans une lettre que les enquêteurs découvrent, un corbeau dénonce le père d'Emilie, l'accusant d'avoir abusé de sa fille au cours des années précédant le drame. Le père, conduit au commissariat, interrogé sans relâche par les inspecteurs et effondré par la mort tragique de son enfant, finit par tout avouer. En fait, Emilie n'aurait pas suporté que la lettre du corbeau vienne tout étaler au grand jour et aurait préféré se donner la mort plutôt que d'affronter l'opinion publique. Sandrine, quant à elle, s'abrutit dans le travail afin d'oublier sa fausse couche...

Un foyer d'immigrés maliens est évacué par les CRS. Après l'expulsion musclée des occupants des lieux, Norbert et Sandrine découvrent un petit garçon, seul et abandonné. Omar leur explique qu'il a fait le voyage depuis l'Afrique dans le but de retrouver son père. Norbert ne croit pas aux explications du gamin qui, une fois au commissariat, craque et avoue que ses parents sont des sans-papiers, que sa mère est gravement malade et qu'il n'a nulle part où aller. Pendant ce temps, le fils de Rivière est conduit aux urgences pour une overdose tandis que Frane ne parvient pas à démêler une sombre affaire de vol sur fond de prostitution...

Le quotidien du commandant Rivière et de son équipe est fait d'une série d'affaires à rebondissement : entre les escroqueries à l'assurance, les chantages, les méthodes mafieuses, aucun des hommes de Rivière n'a le temps de s'ennuyer. Le voiturier d'un restaurant meurt carbonisé après qu'on lui a lancé un cocktail molotov. Premier problème : Norbert et Sandrine n'arrivent pas à établir l'identité du défunt. Frane enquête sur le pseudo kidnapping d'un couple de fleuristes, poussés à cette mise en scène par des dettes contractées auprès de mafieux. Quant à Willy, il a tabassé le patron d'un chantier qui refusait de le payer...

Frane enquête sur la mort d'une jeune femme, décédée d'une overdose de médicaments mélangés à de l'alcool. La thèse du suicide a été retenue, mais Frane n'y croit pas. Elle n'a aucune confiance dans le témoignage de Dominique, une infirmière qui travaillait avec la victime et qui a prévenu la police. Elle décide de la mettre en garde à vue. Pascale, de son côté, furieuse de s'être fait poser un lapin par son petit copain, se met en demeure d'écumer tous les bars du quartier. Complètement imbibée, elle sympathise avec une bande de jeunes zonards qui, profitant de son état d'ébriété, la rouent de coups et lui volent son arme et son insigne...

L'ambiance du commissariat est sous tension. Sandrine manque de faire échouer une planque pour un verre de trop pris au comptoir d'un bar. L'alcool est devenu l'un des seuls moyens pour elle de tenir le choc depuis qu'elle a perdu son bébé. De plus, Norbert est lui aussi dans une période noire de sa vie. Entre petits soucis et grands désirs, les policiers de la brigade vivent dans le stress perpétuel. Ils font la rencontre d'une jeune femme au regard inexpressif. Son mari vient en effet de s'évader de prison. Il purgeait une peine pour avoir tué leur bébé, à coups de télécommande, car l'enfant criait trop fort devant un match de foot...

Le football moderne engendre parfois des situations très complexes. Ainsi, un corps décomposé est retrouvé dans une voiture en feu près d'un squat insalubre dans lequel logent des jeunes Africains venus en France dans l'espoir d'intégrer une équipe de football sous l'égide d'un agent sans aucun scrupule. Celui qui est mort était leur ami. En croyant devenir des stars du ballon rond, ces jeunes gens sont rentrés dans un système pervers où les désillusions sont souvent grandes. De son côté, Norbert est hanté par de terribles cauchemars. Il repense sans cesse au temps où il faisait des planques au sein même de bandes sans foi, ni loi...

Une jeune fille, victime de racketteurs, reçoit un coup de revolver au visage. La meneuse est pourtant relâchée...

Sandrine écoute et tente de comprendre un homme las de devoir prouver sa bonne foi face aux accusations de pédophilie qui l'assaillent...

La guerre des polices fait rage. Rivière en profite pour rappeler les principes de solidarité entre policiers...

Jacqueline Brizard coûtait trop cher à l'entreprise. Elle n'était plus rentable, plus assez à la page. C'est pour ces raisons qu'elle a été licenciée. Mais le chômage l'a mise sur la paille, ses meubles ont été saisis par les huissiers, sa fille s'est suicidée pour ne plus être une charge. Désespérée, Jacqueline se retourne contre celui qu'elle juge responsable de tous ses maux : munie d'une arme, elle se rend chez son ex-patron et lui tire dessus à bout portant, heureusement sans le tuer. L'homme porte aussitôt plainte pour tentative d'homicide volontaire. Une situation qui irrite tellement Frane qu'elle dit son fait au plaignant...